Après l’incendie de l’usine chimique Lubrizol de Rouen, un site classé Seveso, le gouvernement a promis de transmettre toutes les analyses de la pollution. Deux jours après, l’inquiétude était toujours de mise en Normandie, et jusque dans les Hauts-de-France où une centaine de communes auraient été « impactées par les retombées du panache de fumée ».
Dimanche, le Premier ministre Edouard Philippe, en déplacement dans le Morbihan à l’université du MoDem, a assuré que « pour faire face à l’inquiétude légitime des populations, il n’y a qu’une solution : le sérieux et la transparence complète et totale ». « Nous avons souhaité faire en sorte que tout ce qui est su, que toutes les analyses qui sont réalisées soient rendues publiques », a-t-il ajouté.